La douleur
Je suis en arrêt depuis un mois et je tourne en rond, donc j'écris ce que je ressens, ce que j'ai vécue, ce que je vis
La douleur elle ne s'exprime pas, elle se vit!
Parfois on peut dire qu'on a eut l'impression d'avoir souffert
La souffrance est un souvenir
Je me rappel pas d'avoir été heureuse, d'ailleurs
Je n'ai jamais ressenti quoique ce soit pour les autres
Dans le flou de ma vision sans mot, je vivais entourée de tâches de couleur
Sans mot vivait la violence en moi, et la violence était une grande peur
Les autres taches ternes ou non, la peur, ou pas peur, un malaise, un agissement l'impuissance à fixé
Et puis l'amour, bien sur
L'amour des flammes des courts d'eau, des nuages et des hommes
L'amour de tout ce qui est changeait infixable trouble par essence
Mon amour était alors fascination
Les histoires comme création toujours reprise, toujours réfuté, transformé
Les histoires qui ne sont jamais pareil, pourtant vivre une vie sans amour
C'est comme disséquer une grenouille, sauf que la grenouille quand on l'ouvre elle meurt
J'essaie d'apaiser mes peurs de l'être humain, de la vie, de moi même, mes faiblesses, mes failles.
Ma façon de voir ou ne pas voir, mes complexes, écœurement, maladresse et ce que l'on nome "l'amour"
La confiance que je peux donner, mais que je n'arrive pas a recevoir de l'amour comme je peux en donner.
L'hôpital m'a contacté, je suis en apnée, j'écoute sans parler ni comprendre
Je pleure, je dois digerer.